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Mieux comprendre votre enfant grâce aux neurosciences

Son cerveau étant en plein développement, votre enfant ne gère pas ses émotions comme vous le faites. Les neurosciences permettent de mieux comprendre son fonctionnement.
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Comprendre son enfant avec les neurosciences

Votre petit bout vous prend régulièrement de court ? Cris, pleurs, crises de colère, coups de pied… Vous en arrivez parfois à vous demander s’il ne présente pas des troubles du comportement ? Rassurez-vous : il n’y a probablement aucune raison de vous inquiéter ! On sait aujourd’hui que ces réactions excessives font partie intégrante du développement de l’enfant. Et puis, il y a fort à parier que votre attitude d’adulte l’ait surpris plus d’une fois, lui aussi ! Et si tout n’était en fait qu’une question de perspective ?

Découvrez comment mieux comprendre votre enfant grâce aux neurosciences. Le Mag Babaoo fait le point pour vous ! 💡

Le cerveau des enfants : immaturité et développement

Sujets à de véritables tempêtes émotionnelles, nos enfants ne sont pas faciles à suivre ! Entre attendrissement et énervement, il n’est pas toujours évident de savoir sur quel pied danser en tant que parent…

Ange ou démon  ? La science a tranché !

Les enfants disposent d’une aptitude que les adultes semblent avoir perdue en chemin : passer du rire aux larmes, et vice versa, en un claquement de doigts ! À tel point qu’il est parfois difficile de ne pas réduire leurs épanchements émotionnels à de simples caprices !

Alors, anges ou démons ? 😈  On est en droit de se poser la question…

Les neuroscientifiques, eux, sont formels : non, nos progénitures ne s’improvisent pas tyrans pour le plaisir de nous faire tourner en bourrique ! Elles ne sont tout simplement pas encore capables de gérer leurs émotions. En effet, les travaux en neurosciences ont permis de constater qu’au stade de la petite enfance, le cerveau est encore en plein développement et n’est pas mature comme celui d’un adulte.

Ils ne veulent peuvent pas !

Peurs incontrôlées, chagrins immenses et colères explosives… 💣 Nos petits monstres n’ont donc pas vu le jour avec un don inné pour la comédie ! Dans la grande majorité des cas, ils ne souffrent pas non plus d’une pathologie comportementale. Ces comportements exagérés à nos yeux d’adultes sont en réalité le reflet de l’immaturité de leur cortex orbitofrontal : la zone cérébrale chargée de réguler nos impulsions qui ne commence à maturer qu’entre 5 et 7 ans. Vous aussi, vous avez dû faire face au « terrible two » (ou « crise des deux ans ») ? 🥵 Vous avez désormais une explication !

Comme le souligne la psychiatre Catherine Gueguen, ces découvertes en neurosciences sont fondamentales : en comprenant le fonctionnement du cerveau de notre enfant, nous pourrions être plus à même de savoir ce qu’il convient de faire pour mieux l’accompagner dans son développement !

Mais aussi, ce qu’il est préférable d’éviter…

L’éducation punitive : un mal pour… un mal !

On a longtemps pensé que faire preuve d’autorité était la meilleure façon d’éduquer les enfants. Après tout, c’est bien connu : si on ne les cadre pas et si on ne leur fixe pas des limites, c’est eux qui nous mèneront à la baguette ! Oui, mais…

Punition ou abandon ?

Imaginez que vous rentriez chez vous après une looongue journée de travail. Vous êtes à bout de nerfs : votre patron vous met toujours plus de pression et l’ambiance entre collègues se détériore… À peine arrivé·e à la maison, vous ne parvenez plus à vous contenir : vous fondez en larmes à la recherche de soutien. Et là, tout ce que votre conjoint·e trouve à vous dire, c’est : “Arrête un peu ton cinéma, tu me fatigues. File dans ta chambre !”

Comment le vivriez-vous à votre avis ? Vous ressentiriez probablement la même chose que Sacha, 5 ans, tout juste envoyé au coin parce qu’il a été un « méchant petit garçon » : un sentiment mêlé d’humiliation, de honte et de rejet. La différence ? Vous êtes adulte. Par conséquent, vous pourriez relativiser la gravité de la situation. Sacha, lui, ne le peut pas : son cerveau n’étant pas encore suffisamment mature, il se trouve dans l’incapacité de réguler ses émotions par lui-même.

Des conséquences néfastes

Rebecca Waller, chercheuse à l’université d’Oxford, a fait le bilan de 30 études sur l’impact d’une éducation stricte et punitive. Le résultat est sans appel : ce type d’éducation produit l’effet inverse de celui escompté ! Au lieu de devenir des « ados bien élevés à l’aise dans leurs baskets », nos enfants deviendraient insensibles, moins empathiques, agressifs et anxieux (Rebecca Waller (2013), Clinical Psychology Review, 33 : 593-608. Oxford).

Soyons clairs, les scientifiques ne préconisent pas pour autant que nous nous laissions marcher sur les pieds par nos petits protégés ! Vous vous en doutez, en faire de capricieux souverains despotiques, ce n’est définitivement pas leur rendre service… Mais alors, que faire ? 😓

Quel type d’éducation adopter ? Comment rendre les enfants heureux de vivre, sociables, entreprenants, tout en veillant à leur inculquer les bonnes valeurs ? Heureusement, les neurosciences affectives et sociales nous livrent quelques pistes à suivre pour favoriser  l’épanouissement des petits êtres humains ! 🍀

✏  Note : Psst ! Arrêtez de vous torturer l’esprit en repensant à la fois où vous avez perdu patience et où vous vous êtes emporté. Ça nous est tous déjà arrivé… La meilleure façon de vous y prendre, c’est de faire de votre mieux. Alors, continuez ! 😉
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Les clefs pour assurer le bon développement de l’enfant

On est désormais certains que Charlotte, 4 ans, qui pleure parce que son Papa a refusé de lui acheter une glace, « n’exagère pas », « n’est pas ridicule », ou « ne fait pas son cinéma ». En réalité, elle est la première victime de ses émotions. La vraie question est donc de comprendre comment l’aider à surpasser ce que son cerveau d’enfant lui fait vivre comme une véritable tragédie…

Créer un environnement favorable

Saviez-vous que notre cerveau atteint un « pic de plasticité » entre 0 et 6 ans ? Chez les enfants en bas âge, c’est plusieurs millions de connexions neuronales qui se réorganisent chaque seconde ! 🧠 Résultat ? Les enfants ont une capacité décuplée à absorber tout ce qu’il se passe autour d’eux. C’est la raison pour laquelle l’environnement dans lequel ils grandissent, et donc aussi notre façon de réagir à leurs états-d’âme, jouent un rôle prépondérant dans leur développement.

Or, les études démontrent que ce dont leur cerveau a besoin pour bien grandir c’est… de beaucoup d’amour et d’affection ! Eh non, garder une certaine pudeur avec nos petits ne ferait pas d’eux des adultes plus autonomes, bien au contraire ! Ce sont généralement les enfants qui ont été consolés, câlinés, choyés au sein d’un foyer sécurisant et bienveillant qui, à terme, parviennent le mieux à s’auto-gérer. Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! 🥰

C’est très bien, les bisous et les câlins ! Mais comment réagir face à Charlotte dont le monde s’effondre parce qu’elle n’aura pas sa glace à la pistache ? On sort l’artillerie lourde : empathie, patience et bienveillance.

Accompagner et faire grandir

Plutôt que de gronder votre enfant, de le punir ou encore de lui faire sentir à quel point son comportement est inapproprié, restez calme, écoutez-le et apprenez-lui à mettre des mots sur les émotions qui le traversent. Parce que si un enfant en construction a évidemment besoin qu’on lui impose des limites claires, stables et bien définies, on sait aujourd’hui que l’empathie, le soutien et les encouragements jouent un rôle fondamental sur le développement global du cerveau de l’enfant.

Grâce au cadre éducationnel que vous construirez, mais aussi à la confiance que vous lui témoignez, votre petit bout apprendra à relativiser et comprendra que, même sans sa glace préférée, son monde ne s’est pas effondré. Après tout, gérer ses émotions, c’est comme pour tout, ça s’apprend !

Le récap’ Babaoo !

Un enfant qui panique vite lorsqu’il ne connaît pas, qui fond en larmes s’il est frustré ou qui fait de grosses colères lorsqu’il est contrarié n’est en général ni difficile, capricieux ou caractériel.

Et s’il était enfant, tout simplement ? Son cerveau, en développement permanent, n’est pas encore arrivé à maturité et sa capacité à gérer ses émotions doit encore évoluer. Aujourd’hui, il ne sait pas le faire, ou plutôt, il ne sait pas ENCORE le faire ! En attendant demain : accompagnement, patience et bienveillance !

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