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La 1ère application pour apprendre à apprendre aux enfants
La 1ère application pour apprendre à apprendre aux enfants
Professionnels de l’Éducation Nationale dont le rôle est d’assister les élèves présentant un handicap dans leur parcours scolaire. Anciennement connu sous le nom d’Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS), les Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH) contribuent à l’accessibilité pédagogique et à l’inclusion scolaire en adaptant l’environnement éducatif aux besoins spécifiques de ces élèves. Ils fournissent un soutien individualisé ou collectif, facilitent la participation des élèves aux activités de classe, et favorisent leur autonomie et leur intégration sociale.
Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap (AESH) qui est affecté à l’accompagnement individualisé d’un seul élève. Cette forme d’assistance est personnalisée et s’adapte aux besoins uniques de l’élève, qu’ils soient liés à des activités spécifiques en classe, à la gestion de la vie quotidienne à l’école, ou à des besoins éducatifs particuliers. L’AESH-I travaille avec l’élève pour lui permettre de suivre le cursus scolaire dans les meilleures conditions possibles, en veillant à favoriser son autonomie et en adaptant son intervention aux objectifs définis dans le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) de l’élève.
Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap (AESH) qui intervient de manière mutualisée. Dans ce cadre, l’accompagnant travaille avec plusieurs élèves au sein d’une même école ou établissement. La mutualisation implique une répartition des heures d’accompagnement entre différents élèves en fonction de leur Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) et des décisions prises par l’équipe éducative. La direction de l’école, en concertation avec les équipes éducatives, détermine le nombre d’heures d’accompagnement nécessaires et répartit la présence des AESH-M entre les élèves concernés.
Processus par lequel un professionnel de la santé ou de l’éducation recueille des informations détaillées sur le passé médical, éducatif et psychologique d’une personne. Cette démarche permet de comprendre les contextes et les événements qui influencent l’état actuel du patient.
Type de cellules gliales qui se situent dans le cerveau, et qui font partie du système de soutien des neurones. Leur nom vient de leur forme étoilée. Les astrocytes contribuent à la formation de la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau des substances potentiellement nocives présentes dans le sang. Ils régulent également l’environnement chimique autour des neurones, en éliminant les excès de neurotransmetteurs et en maintenant l’équilibre ionique et le métabolisme du glucose. Les astrocytes sont impliqués dans la réparation et la cicatrisation du cerveau après une lésion, et ils jouent un rôle dans la modulation de la transmission synaptique, affectant ainsi les processus d’apprentissage et la mémoire.
Programme éducatif innovant conçu pour enseigner et améliorer l’Attention chez les élèves en milieu scolaire. Développé par Jean-Philippe Lachaux (INSERM) au sein du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL), ce programme vise à aider les élèves à mieux comprendre leur cerveau et à dompter leur Attention, tant à l’école qu’à l’extérieur. ATOLE s’appuie sur les dernières découvertes en Neurosciences pour offrir des activités simples et ludiques, accessibles sans besoin de connaissances préalables en Neurosciences pour les enseignants. Le programme est conçu pour être facilement intégré dans le curriculum scolaire et se matérialise par 10 séquences d’enseignement déclinées en séances de 30 minutes à 1h. L’objectif est de développer un “équilibre attentionnel” chez les élèves, leur permettant de maintenir une Attention stable et autonome.
Processus par lequel le cerveau sélectionne et se concentre sur des informations spécifiques. L’Attention est étroitement liée à l’Inhibition, qui permet d’ignorer les stimuli non pertinents pour la tâche en cours. Dans le domaine de l’éducation, l’Attention est fondamentale pour l’apprentissage. L’Attention est considérée comme une Fonction Exécutive dans le sens où on peut la voir comme une fonction transverse, présente dans toutes les tâches de la vie quotidienne. Peu importe la tâche dans laquelle nous nous engageons, nous sollicitons nos capacités attentionnelles.
➡️ Plus d’informations sur l’Attention.
Capacité de se concentrer sur un élément spécifique du champ perceptif, en ignorant les autres stimuli. C’est une forme d’Attention qui est nécessaire lorsque nous devons effectuer des tâches qui exigent de la précision et de la concentration. L’Attention focale est souvent mise en contraste avec l’Attention globale, car elle implique une restriction du champ de l’Attention pour se concentrer sur des détails fins et exécuter des tâches qui nécessitent une analyse en profondeur ou un traitement plus complexe.
Aspect de notre système de traitement de l’information qui permet de prendre conscience de l’ensemble d’une scène ou d’un champ perceptif. Elle est souvent associée à la capacité de détecter des stimuli ou des changements dans un large contexte, sans se concentrer sur des éléments trop spécifiques. Cette forme d’Attention sert à la navigation et à la compréhension rapide de notre environnement. Elle aide à détecter les dangers potentiels et les opportunités dans un environnement complexe.
Distorsions systématiques dans la manière dont le Cerveau interprète l’information, qui peuvent altérer le jugement et la perception de la réalité. Ces biais, souvent inconscients, correspondent à des raccourcis que prend le Cerveau pour traiter l’information plus vite, et ne revêtent pas de caractère pathologique.
➡️ Lire notre article : Les biais cognitifs chez l’enfant.
Organe central du système nerveux. Il est responsable de la coordination de la plupart des fonctions corporelles, allant des processus physiologiques de base comme la respiration à des fonctions complexes telles que la pensée, la mémoire et les émotions. Le cerveau humain est extrêmement complexe et est composé de milliards de neurones qui communiquent entre eux par des signaux électriques et chimiques. Cette communication neuronale est la base de toutes les fonctions cognitives, permettant aux individus d’apprendre, de percevoir, de se souvenir et d’interagir avec leur environnement. Le cerveau est divisé en plusieurs régions spécialisées qui traitent différents types d’informations, comme les aires visuelles ou auditives, ou encore celles impliquées dans le langage ou le raisonnement.
Dispositif d’apprentissage dans lequel les élèves étudient le contenu d’un nouveau cours à la maison – par exemple, via des vidéos ou des lectures – et utilisent le temps de classe pour des activités d’application et de discussion. Ce modèle vise à optimiser l’interaction en classe et à personnaliser le soutien à l’apprentissage.
➡️ Lire notre article : Classe inversée, pourquoi et comment ça se passe ?
Compétences cognitives, sociales et émotionnelles définies par l’OMS depuis les années 1990 comme étant celles que mobilise l’être humain pour s’adapter aux autres et agir de manière socialement adaptée. Elles sont parfois désignées par le terme de “compétences socio-émotionnelles”.
➡️ Lire notre article : Comment développer les compétences psychosociales des enfants ?
Institut de recherche interdisciplinaire français qui se consacre à l’étude du système nerveux et de ses dysfonctionnements. Le Centre de Recherches en Neurosciences de Lyon (CRNL) rassemble plus de 450 chercheurs entre autres en biologie, en médecine, en psychologie et en physique pour étudier le cerveau à différents niveaux, de la cellule individuelle aux comportements complexes et aux fonctions cognitives. Le CRNL combine recherche fondamentale et clinique, et vise à promouvoir la compréhension des mécanismes neuronaux sous-jacents à la santé et aux maladies, et à développer de nouvelles thérapies pour les troubles neurologiques. L’équipe Babaoo est très fière de compter le CRNL parmi ses partenaires.
➡️ Pour en savoir plus, découvrez le Comité Scientifique Babaoo.
Concept psychologique qui décrit l’état de tension ou de malaise interne qu’une personne ressent lorsqu’elle détient simultanément deux pensées, croyances, opinions ou attitudes contradictoires, ou lorsqu’elle agit d’une manière qui est en désaccord avec ses croyances ou valeurs. Ce concept a été introduit par le psychologue Leon Festinger en 1957. Pour réduire cette dissonance, l’individu peut changer ses croyances, modifier ses actions, ou rationaliser le conflit de manière à réduire l’inconfort psychologique. La dissonance cognitive est un concept central en psychologie sociale.
Terme utilisé comme synonyme du Haut Potentiel Intellectuel (HPI).
Trouble spécifique de l’apprentissage caractérisé par des difficultés significatives notamment dans la compréhension des nombres, l’apprentissage des mathématiques ou la réalisation de calculs. Les personnes atteintes de dyscalculie peuvent par exemple avoir du mal à comprendre des concepts mathématiques simples, à mémoriser des opérations mathématiques, à reconnaître des chiffres et des symboles à estimer des quantités ou à comprendre des informations spatiales. Il ne s’agit en aucun cas d’une déficience intellectuelle, mais d’un trouble qui touche spécifiquement les compétences en mathématiques.
➡️ Plus d’informations sur la Dyscalculie chez l’enfant.
Trouble spécifique de l’apprentissage qui affecte l’écriture manuscrite et la capacité à coordonner les mouvements des mains nécessaires pour transcrire des pensées en écrit. La dysgraphie se manifeste par une écriture laborieuse, des lettres mal formées ou des mots incorrectement espacés. Les personnes dysgraphiques peuvent rencontrer des difficultés dans l’orthographe, la mise en page et l’organisation des idées sur le papier. Il ne s’agit pas d’une déficience intellectuelle, mais d’un trouble qui touche spécifiquement la capacité motrice à transcrire le langage de manière fluide et lisible.
➡️ Plus d’informations sur la Dysgraphie chez l’enfant.
Trouble spécifique de l’apprentissage affectant l’acquisition et le traitement de la lecture. Les individus dyslexiques peuvent éprouver des difficultés à reconnaître les mots, à les décoder, à comprendre des phrases ou des textes, et à lire de manière fluide. Ils peuvent aussi lutter avec l’apprentissage de l’orthographe et l’acquisition de la phonétique. Il ne s’agit pas d’une déficience intellectuelle, mais d’un trouble qui touche spécifiquement le traitement phonologique, c’est-à-dire la reconnaissance des sons individuels du langage parlé, et/ou de traitement visuo-attentionnel, c’est-à-dire la capacité à reconnaître les lettres et les mots écrits.
➡️ Plus d’informations sur la Dyslexie chez l’enfant.
Trouble spécifique de l’apprentissage affectant l’acquisition et l’usage corrects de l’orthographe. Les personnes dysorthographiques éprouvent des difficultés à apprendre, assimiler et mettre en pratique les règles orthographiques de la langue. Ce trouble est souvent, mais pas toujours, lié à une dyslexie. Il ne s’agit en aucun cas d’une déficience intellectuelle, mais bien un trouble qui touche spécifiquement l’apprentissage de l’orthographe.
➡️ Plus d’informations sur la Dysorthographie chez l’enfant.
Trouble spécifique de la communication qui affecte la compréhension et/ou l’expression d’un message verbal, quelle que soit la modalité de présentation (oral ou écrit). Aussi appelée trouble développemental du langage (TDL), la dysphasie n’est pas liée à une déficience auditive ni à une déficience intellectuelle, mais plutôt à une difficulté de traitement du langage par le Cerveau. Les enfants dysphasiques peuvent avoir du mal à comprendre ce que les autres disent, à trouver les mots qu’ils veulent utiliser, ou à construire des phrases correctement.
➡️ Lire l’article : Dysphasie (TDL) chez l’enfant, qu’est-ce que c’est ?
Trouble neurodéveloppemental qui affecte la planification et la coordination des mouvements. La dyspraxie peut rendre les tâches quotidiennes et les activités nécessitant de la motricité fine plus difficiles et frustrantes. Les personnes atteintes de dyspraxie peuvent également avoir des difficultés avec la motricité globale. Il ne s’agit pas d’une déficience intellectuelle, mais d’un trouble qui touche spécifiquement la motricité.
➡️ Plus d’informations sur la Dyspraxie chez l’enfant.
Capacité à comprendre ce que l’autre ressent. L’empathie s’appuie sur 3 types de compétences – cognitives, sociales et émotionnelles – formant, ensemble, les compétences psychosociales.
➡️ Lire l’article : Comment enseigner l’empathie à l’école ?
Professionnel·le de l’éducation qui possède une formation et des compétences particulières pour travailler avec des élèves ayant des besoins éducatifs spécifiques (handicaps physiques, mentaux, troubles de l’apprentissage ou encore difficultés comportementales). L’enseignant spécialisé évalue les besoins individuels de chaque élève et adapte les méthodes pédagogiques et le contenu éducatif pour faciliter l’apprentissage et l’inclusion dans un environnement éducatif. Il travaille souvent en collaboration avec d’autres professionnels, comme des psychologues ou des thérapeutes, pour créer un plan d’éducation individualisé qui guide l’approche éducative.
Approche éducative qui consiste à expliquer clairement l’objectif d’apprentissage que les élèves doivent atteindre et la manière dont ils peuvent procéder pour y arriver, en détaillant les étapes et les méthodes à suivre.
➡️ Lire l’article : Zoom sur l’enseignement explicite.
Professionnel·le de santé qui aide les individus à retrouver ou à améliorer leur capacité à réaliser les activités quotidiennes lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés physiques, mentales ou développementales. L’ergothérapeute joue un rôle de soutien auprès des enfants ayant des besoins spécifiques. Il utilise des activités thérapeutiques pour développer, récupérer ou maintenir les compétences cognitives, sensorielles et motrices, avec pour objectif de favoriser l’autonomie et la participation de l’enfant dans son environnement scolaire et social.
➡️ Plus d’informations sur le rôle de l’ergothérapeute auprès des enfants.
Évaluation sommative dont le but est la reconnaissance institutionnelle des acquis à l’issue d’une formation. Par exemple, le brevet est l’évaluation certificative de la fin du cycle 4.
Outil pédagogique utilisé par les professionnels pour identifier les connaissances préalables, les compétences et les besoins d’apprentissage des apprenants avant de commencer un nouveau segment d’enseignement. Cette forme d’évaluation permet aux enseignants de détecter les forces et acquis initiaux des apprenants, ainsi que leurs axes de progression, afin d’adapter leur enseignement aux besoins individuels repérés dans le groupe. L’évaluation diagnostique est essentielle pour personnaliser l’apprentissage et pour aider chaque élève à progresser à partir de son niveau initial. Elle n’est pas utilisée pour attribuer une note ou un jugement de valeur, mais pour fournir un diagnostic au professionnel de l’éducation et l’aider à adapter son enseignement.
Processus continu qui se déroule pendant le parcours d’apprentissage. Son objectif est de fournir un retour d’information à la fois à l’enseignant et à l’élève sur les progrès réalisés en vue d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage en cours. L’évaluation formative n’est pas destinée à attribuer une note finale, mais plutôt à faire un point d’étape sur l’apprentissage en cours, afin d’identifier ce qui est acquis et ce qui est encore en cours d’acquisition. L’objectif est de permettre aux élèves de prendre conscience de leur processus d’apprentissage, de mesurer ce qui est acquis et en cours d’acquisition, afin de les conduire vers plus d’autonomie dans l’apprentissage.
Évaluation réalisée à la fin d’une séquence d’enseignement, visant à mesurer le niveau de compétence atteint par les élèves. Contrairement à l’évaluation formative, elle a pour but d’évaluer les acquis de manière globale et est souvent utilisée pour attribuer une note. L’objectif est de fournir un bilan des résultats d’apprentissage à un moment donné. Elle peut être normée dans le cadre d’un examen certifiant (brevet, baccalauréat, etc.). On parle alors d’évaluation certificative.
Fait référence à la capacité d’adaptation rapide et efficace à des situations ou des règles changeantes. Cette Fonction Exécutive permet à un individu de passer d’une pensée à une autre, d’un schéma mental à un autre, et de considérer plusieurs aspects d’une situation. Cette aptitude est fondamentale pour l’apprentissage, car elle aide à surmonter les erreurs, à ajuster les stratégies face à de nouveaux défis et à intégrer de nouvelles informations. La Flexibilité Mentale joue un rôle dans la résolution de problèmes et la créativité, car elle permet de voir au-delà des solutions habituelles et d’explorer de nouvelles voies.
Ensemble de processus cognitifs nécessaires pour la régulation des pensées, des émotions et des actions. Ces fonctions cognitives permettent aux individus de s’adapter à des situations nouvelles lorsque les routines ne suffisent plus, de résoudre des problèmes, de prendre des décisions et de réaliser des objectifs à long terme. Les Fonctions Exécutives se développent dans le lobe frontal du cerveau. Elle sont essentielles pour le fonctionnement quotidien de l’individu, et sont également au service de ses compétences socio-émotionnelles. Le développement des Fonctions Exécutives commence dans l’enfance et se poursuit à l’âge adulte, avec un boost développemental important à l’âge préscolaire (3-6 ans).
➡️ Plus d’informations sur les Fonctions Exécutives.
Dispositif d’aide spécialisée au sein du système éducatif français, conçu pour soutenir les élèves ayant des besoins éducatifs particuliers. Ces élèves rencontrent des difficultés qui persistent malgré les efforts de différenciation pédagogique et de soutien en classe habituelle. Le reGRoupement d’ADaptation (GRAD) intervient en conséquence selon deux axes principaux : la remédiation et la prévention.
Terme utilisé pour décrire le fonctionnement d’individus qui montrent des capacités cognitives nettement supérieures à la moyenne. Le HPI est généralement associé à un Quotient Intellectuel (QI) supérieur à 130. Les personnes présentant un HPI sont souvent décrites comme présentant une curiosité intellectuelle marquée, une capacité à apprendre et à traiter rapidement des informations particulièrement complexes.
➡️ Plus d’informations sur le HPI chez l’enfant.
Structure française qui accueille des enfants et adolescents présentant des déficiences intellectuelles, des troubles du comportement ou des troubles du spectre autistiques (TSA). L’objectif de l’Institut Médico-Éducatif (IME) est de fournir un soutien éducatif, thérapeutique et une formation adapté aux besoins spécifiques de chaque jeune. Cette prise en charge est multidisciplinaire, impliquant des éducateurs spécialisés, des psychologues, des médecins, des thérapeutes et des enseignants.
Fonction Exécutive qui permet de contrôler les réponses impulsives et de résister aux distractions. Le contrôle de l’Inhibition permet de se comporter de manière socialement appropriée et de se concentrer sur une tâche sans se laisser perturber par des stimuli externes ou des pensées internes non pertinentes. L’Inhibition est également importante pour la régulation émotionnelle. Elle aide à gérer les réactions automatiques ou émotionnelles face à des situations stressantes ou provocantes. Dans le contexte éducatif, de bonnes capacités d’Inhibition sont associée à de meilleures performances académiques.
➡️ Plus d’informations sur l’Inhibition.
Établissements spécialisés qui accueillent des enfants et adolescents ayant des difficultés psychologiques manifestées par des troubles du comportement qui perturbent leur socialisation et leur accès aux apprentissages. Les Instituts Thérapeutiques, Éducatifs et Pédagogiques (ITEP) offrent un accompagnement qui combine le soin, l’éducation et l’enseignement, avec pour objectif de permettre à ces jeunes de surmonter leurs difficultés et de s’insérer socialement et professionnellement. L’approche est personnalisée et peut inclure des interventions thérapeutiques, des activités éducatives et des enseignements adaptés, en fonction des besoins individuels.
En Belgique, professionnel de santé spécialisé dans la prévention, l’évaluation et le traitement des troubles de la parole et du langage, qu’ils soient oraux ou écrits, mais aussi d’autres troubles comme ceux de la déglutition, de la voix, de la communication, etc. Le logopède, appelé orthophoniste en France, travaille avec des personnes de tous âges, des jeunes enfants aux personnes âgées.
Lieu d’information, de conseils et d’aide pour les personnes handicapées et leurs proches. Elle facilite l’accès aux droits et aux prestations, comme l’orientation vers des établissements spécialisés ou l’attribution d’aides financières. Son but est de favoriser l’autonomie et l’intégration des personnes handicapées dans la société.
Fonction Exécutive qui fait référence au système utilisé pour stocker temporairement et manipuler l’information nécessaire à l’exécution de tâches cognitives complexes. La Mémoire de travail est essentielle pour suivre des instructions, résoudre des problèmes mathématiques, lire et comprendre le langage, et pour toutes les activités qui nécessitent de retenir plusieurs informations en même temps.
Méthode de recherche qui combine les résultats de plusieurs études scientifiques sur un même sujet pour en tirer des conclusions globales. Cette technique statistique permet de synthétiser les données de multiples recherches afin d’améliorer la précision des résultats obtenus. En regroupant les données de plusieurs études, les chercheurs peuvent déterminer si une tendance générale émerge, ce qui peut être particulièrement utile lorsque les résultats individuels des études sont variés ou contradictoires. En neuroéducation, une méta-analyse peut être utilisée pour évaluer l’efficacité de différentes approches pédagogiques ou interventions éducatives.
Capacité de réfléchir sur sa manière de penser, d’apprendre, de mémoriser et de résoudre des problèmes. La métacognition fait référence à la prise de conscience et à la gestion de ses propres processus de pensée. Elle permet aux apprenants de comprendre leur propre fonctionnement, et donc de planifier, surveiller et évaluer leur propre apprentissage. Un élève qui métacogite peut identifier les stratégies qui fonctionnent le mieux pour lui et comprendre quand et pourquoi il commet des erreurs. Prendre conscience de son propre fonctionnement permet de développer des ressources pour étudier efficacement. Métacogiter, cela s’apprend ! En guidant les élèves vers des questions introspectives, en les incitant à réfléchir sur leurs erreurs et à ajuster leurs approches d’apprentissage pour devenir des apprenants autonomes et auto-régulés.
➡️ Plus d’informations sur la Métacognition.
Capacité à surveiller et à manipuler les informations dans la Mémoire de Travail. Le mécanisme consiste à réviser et à rafraîchir activement les informations pertinentes, tout en écartant les informations obsolètes ou inutiles. Cette Fonction Exécutive est essentielle pour le raisonnement complexe et la compréhension, car elle permet de garder l’esprit concentré sur la tâche en cours tout en intégrant de nouvelles données.
Terme utilisé pour décrire des variations dans le fonctionnement neurologique d’un individu, qui s’écarte de ce qui est considéré comme typique ou moyen dans la population générale. Cela peut inclure un large éventail de conditions telles que le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), les troubles Dys, et d’autres formes de neurodiversité. Le concept de neuroatypisme admet que les différences dans le fonctionnement cérébral peuvent affecter la manière dont une personne apprend et interagit avec son environnement. Plutôt que de considérer ces différences comme des déficits, la neuroéducation cherche à comprendre comment les systèmes éducatifs et les méthodes pédagogiques peuvent être adaptés pour répondre aux besoins des apprenants neuroatypiques.
➡️ Plus d’informations sur les enfants neuroatypiques.
Discipline à la croisée des neurosciences, de la psychologie cognitive et de la pédagogie. Son objectif est de faciliter l’apprentissage en proposant des méthodes d’enseignement fondées sur la connaissance scientifique du cerveau et son fonctionnement naturel.
➡️ Plus d’informations sur la neuroéducation.
Médecin spécialisé dans l’étude et le traitement des maladies du système nerveux (le cerveau, la moelle épinière et les nerfs). Il diagnostique, soigne et suit les patients atteints de maladies neurologiques. Sa connaissance aide à saisir l’impact de ces maladies sur la capacité d’apprendre et de se développer.
Croyance erronée ou interprétation incorrecte des faits neuroscientifiques, souvent popularisée et appliquée dans le contexte de l’éducation. Les neuromythes peuvent conduire à des pratiques pédagogiques inefficaces ou non fondées scientifiquement. La neuroéducation s’efforce de démystifier ces idées fausses en fournissant des informations précises sur le cerveau et son fonctionnement, et en s’assurant que les méthodes d’enseignement sont soutenues par des recherches neuroscientifiques solides.
Cellule fondamentale du système nerveux, dont la fonction principale est de recevoir, traiter et transmettre l’information à travers des signaux électriques et chimiques. Chaque neurone est composé d’un corps cellulaire contenant le noyau, de dendrites qui reçoivent les signaux d’autres cellules, et d’un long axone qui transmet les signaux à d’autres neurones ou tissus. Les neurones sont connectés entre eux par des synapses, où les signaux sont transmis par des substances chimiques appelées neurotransmetteurs. Cette architecture complexe permet aux réseaux de neurones de former la base biologique de la cognition, des émotions et du comportement.
Ensemble spécifique de neurones qui réagissent à la fois lorsque nous effectuons une action et lorsque nous observons quelqu’un d’autre effectuer la même action. Découverts dans les années 1990 par l’équipe de Giacomo Rizzolatti, ces neurones jouent un rôle dans l’apprentissage par imitation, la compréhension des intentions d’autrui, et la capacité à éprouver de l’empathie.
Application pratique des découvertes neuroscientifiques dans le domaine de l’éducation. Cette approche collaborative vise à adapter et à optimiser les méthodes d’enseignement en fonction de la compréhension approfondie des processus d’apprentissage et de mémorisation du cerveau. En tenant compte des contributions des enseignants, qui sont quotidiennement en contact avec les élèves, la neuropédagogie cherche à créer des stratégies éducatives qui non seulement s’alignent sur les besoins cognitifs des apprenants mais sont également pragmatiques et réalisables dans le contexte réel de la salle de classe.
Psychologue, spécialisé en neuropsychologie. Il analyse les liens entre le cerveau et le comportement. Il réalise des tests pour évaluer les fonctions cognitives, comme la mémoire, les Fonctions Exécutives ou encore le langage. Son rôle est de mettre en évidence le profil cognitif du patient, d’aider à comprendre les difficultés rencontrées et de proposer des prises en charge pour améliorer le quotidien.
➡️ Plus d’informations sur le métier de neuropsychologue auprès des enfants.
Branche de la science qui étudie le système nerveux et ses complexités. Les neurosciences englobent divers domaines tels que la biologie, la chimie, la médecine, la psychologie et la physique pour explorer comment le cerveau et le reste du système nerveux fonctionnent au niveau moléculaire, cellulaire, comportemental et cognitif. Les neurosciences cherchent à comprendre les bases biologiques de la conscience, des perceptions sensorielles, des processus de pensée, de l’apprentissage, de la mémoire et des émotions. En neuroéducation, les découvertes des neurosciences sont particulièrement précieuses car elles fournissent des informations essentielles sur la manière dont le cerveau apprend, ce qui peut être utilisé pour améliorer les méthodes d’enseignement et d’apprentissage.
➡️ Plus d’informations sur les neurosciences.
L’orthopédagogue accompagne les élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage. Il évalue les besoins spécifiques de chaque enfant et met en place des stratégies pédagogiques adaptées pour faciliter l’acquisition de ses connaissances. Son travail est crucial pour aider les enfants à surmonter les obstacles scolaires et à développer pleinement leur potentiel éducatif.
Professionnel·le de la santé qui évalue, diagnostique et traite entre autres les troubles de la communication orale et écrite : difficulté à prononcer des mots, à comprendre le langage, ou les problèmes de voix. Il travaille avec les enfants et les adultes, pour les aider à mieux communiquer. Son équivalent est le logopède en Belgique.
➡️ Plus d’informations sur le rôle de l’orthophoniste auprès des enfants.
En France, c’est un document établi entre le médecin de l’élève et l’école, dont les dispositions ont pour but de garantir la santé de l’élève souffrant de pathologies chroniques, allergies, ou intolérances, sur le temps scolaire. Rédigé par le médecin, ce document précise les rôles de chacun dans le cadre scolaire, et décrit les procédures à suivre en cas d’urgence. Par exemple : administrer un médicament ou pratiquer une procédure lorsqu’apparaissent certains symptômes.
En France, c’est un dispositif prévu pour accompagner les élèves présentant des difficultés/ troubles de l’apprentissage, et qui nécessitent des aménagements pédagogiques. Un Programme Personnalisé de Réussite Éducative (PPRE) peut par exemple déboucher sur un Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) lorsque des difficultés ou troubles de l’apprentissage sont diagnostiqués. Il peut être établi à la demande de la famille ou sur proposition du conseil des maîtres, et nécessite un constat des troubles par un médecin.
Approche qui implique l’enfant dans l’apprentissage en stimulant son engagement et sa participation active dans des projets au sein desquels il est acteur à part entière.
➡️ Plus d’informations sur la pédagogie active.
La pédagogie alternative regroupe les approches pédagogiques qui se distinguent des méthodes traditionnelles en étant davantage centrées sur l’apprenant, ses besoins, aspirations et son rythme naturel, et sur des méthodes d’apprentissage fondées sur la mise en projet, l’expérimentation, la créativité, et l’interaction directe de l’apprenant avec le matériel d’apprentissage. Les courants de pédagogie alternative regroupent notamment les approches promues par Freinet, Montessori, et d’autres.
➡️ Lire l’article : Pédagogies alternatives, une autre voie pour apprendre.
Méthode d’enseignement où l’enseignant montre activement comment il réalise une tâche ou résoudre un problème avant que les élèves ne s’engagent à le faire à leur tour. Les élèves apprennent en observant et en imitant ces démonstrations. Cette approche est fondée sur le principe que les élèves acquièrent des compétences plus efficacement en voyant les concepts, processus et techniques mis en pratique, et en reformulant ce qu’ils en ont compris. On parle aussi de modelage.
Décrit par Jean-Philippe Lachaux, cet acronyme désigne les 3 phases du processus attentionnel :
Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves. Impulsée par l’OCDE, cette enquête qui a lieu tous les 3 ans a pour objectif est d’évaluer les systèmes éducatifs mondiaux en testant les compétences et connaissances des élèves de 15 ans. Considéré comme un baromètre de performance éducative, PISA met en lumière les points forts et les axes de progression des systèmes scolaires à travers le monde.
➡️ Lire l’article : Enquête PISA 2024, on vous dit tout !
Fonction Exécutive qui permet de penser à l’avenir, de fixer des objectifs et de développer des stratégies pour les atteindre. La Planification nécessite notamment une certaine capacité de séquençage des actions, une bonne gestion du temps et la capacité de prioriser des tâches.
Capacité du cerveau à se modifier, se restructurer, s’adapter en réponse à de nouvelles expériences, à l’apprentissage ou à des lésions. Elle implique des changements dans l’organisation des connexions neuronales, permettant au cerveau de se restructurer tout au long de la vie. Les neurones vont par exemple former de nouvelles connexions ou en éliminer de vieilles en réponse à l’apprentissage ou à l’expérience. Cette plasticité montre que l’éducation et l’expérience peuvent avoir un impact direct sur le développement cérébral, et que des stratégies pédagogiques peuvent être conçues pour optimiser ce potentiel de changement et de croissance.
➡️ Plus d’informations sur la plasticité cérébrale.
Dispositif du système éducatif français destiné à accompagner les élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage à l’école, au risque de ne pas atteindre le niveau des attendus de fin de Cycle. Pouvant être mis en place sur proposition de l’enseignant ou en sollicitant le Directeur de l’école, le Programme Personnalisé de Réussite Éducative (PPRE) vise à offrir un soutien spécifique et adapté à chaque élève pour l’aider à surmonter ses obstacles et à atteindre les objectifs du cycle dans lequel il se trouve.
En France, dispositif mis en place pour les élèves ayant des besoins éducatifs particuliers, notamment en cas de handicap. Le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) vise à assurer l’adaptation de la scolarité à ces besoins spécifiques, en proposant des aménagements pédagogiques, des aides humaines ou matérielles, et des adaptations de programme si nécessaire. Ce projet est élaboré en collaboration avec les parents, les enseignants, les professionnels de santé et les représentants de l’Éducation Nationale.
Ce programme, créé par Pierre-Paul Gagné (Québec) vise à améliorer et à renforcer les capacités cognitives, comme la mémoire, l’Attention, le raisonnement, et la résolution de problèmes. Il s’utilise dans le contexte éducatif pour aider les élèves à développer ces compétences essentielles, qui sont cruciales pour l’apprentissage et la réussite scolaire. L’outil central est la métacognition : les enfants apprennent le fonctionnement de LEUR cerveau ! L’erreur est également au centre du programme, permettant aux élèves de comprendre leurs erreurs, ajustant alors leurs futures stratégies d’apprentissage.
Concept qui désigne les différentes manières dont les individus préfèrent et tendent à apprendre. Ces profils peuvent inclure des préférences pour certaines modalités sensorielles (visuelle, auditive, kinesthésique), des styles cognitifs (analytique, global), ou des approches d’apprentissage (actif, réfléchi, théorique, pragmatique). Attention cependant à ne pas tomber dans le neuromythe qui laisserait penser que nous avons tous un profil d’apprentissage spécifique et figé. Ce n’est pas parce qu’un élève aime étudier une matière dans une modalité que cette modalité sera à privilégier constamment ni pour toutes les matières. La clé de la réussite ? Varier les styles d’apprentissage pour rendre notre cerveau plus flexible !
Spécialiste de la santé pratiquant la remédiation cognitive, il·elle évalue et travaille à l’amélioration de la coordination, du mouvement et de la conscience corporelle de ses patient·es.
➡️ Lire l’article : Quel est le rôle du psychomotricien pour les enfants ?
Le Quotient Intellectuel (QI) est le résultat d’un test qui évalue différentes capacités mentales comme la logique, le raisonnement et la compréhension verbale. C’est un peu comme une moyenne qui résume les forces et les difficultés dans ces domaines, permettant de voir comment une personne se situe par rapport à la population en général. Le QI permet de mesurer, de façon chiffrée, l’intelligence d’une personne en comparant ses résultats à ceux attendus en fonction de son âge. Il ne permet en aucun cas de donner des informations quant à la personnalité de l’individu.
Leur mission est de fournir de l’aide (rééducative ou pédagogique) aux élèves en difficulté dans le milieu scolaire ordinaire. Plusieurs intervenants agissent au sein des Réseaux d’Aide Spécialisée pour les Élèves en Difficulté (RASED) :
| | Dominante | Difficultés traitées |
| Maîtres E | Aide à dominante pédagogique | Difficultés d’apprentissage |
| Maîtres G | Aide à dominante rééducative | Difficultés d’adaptation à l’école (comportement) |
| Psychologues scolaire | Chargés des bilans et suivis psychologique | Difficultés d’ordre psychologique s’exprimant dans le cadre scolaire |
Modèle d’intervention cognitive créé par le psychologue Pierre-Paul Gagné (Québec) afin d’aider les enfants à allouer plus judicieusement leurs ressources cognitives personnelles et à enrichir leur processus d’apprentissage. Ce modèle se base sur l’utilisation de sept personnages métacognitifs, symbolisant des compétences cognitives et exécutives.
La remédiation cognitive désigne une thérapie de rééducation visant à améliorer les fonctions cognitives d’un patient (Attention, Mémoire, Fonctions Exécutives) pour améliorer son quotidien et son autonomie. Parmi les professionnel·les de la remédiation cognitive, on compte notamment :
Événement international annuel dédié à la promotion de la recherche en neurosciences. Pendant une semaine, chercheurs, éducateurs, et professionnels de la santé partagent leurs connaissances sur le cerveau avec le grand public à travers des conférences, ateliers, expositions, et d’autres activités éducatives. L’objectif est de sensibiliser à l’importance de la recherche sur le cerveau, d’expliquer comment les découvertes en neurosciences peuvent avoir un impact sur notre vie quotidienne.
➡️ Plus d’informations sur la Semaine du Cerveau.
Les Services d’Éducation Spéciale et de Soins À Domicile (SESSAD) offrent un soutien spécialisé aux enfants et adolescents en situation de handicap en France. Ces services visent à favoriser l’intégration scolaire et sociale de ces jeunes en fournissant un accompagnement éducatif et thérapeutique adapté à leurs besoins. Les interventions des SESSAD peuvent se faire à domicile, à l’école, ou dans d’autres lieux de vie de l’enfant.
Trouble neurodéveloppemental, apparaissant durant l’enfance, qui se manifeste par des symptômes d’inattention et/ou d’hyperactivité/impulsivité. Le Trouble de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) engendre des problèmes constants d’Attention, comme commettre des erreurs par distraction, avoir du mal à se concentrer longtemps, à ignorer les distractions, à organiser et finir ses activités, à oublier ou perdre ses affaires. Ces difficultés ont un impact non négligeable sur la scolarité, la vie quotidienne, mais aussi les relations sociales. Le TDAH nécessite une prise en charge adaptée (médicamenteuse ou non), afin d’aider l’enfant à compenser ses difficultés.
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Aussi désigné par le terme de dysphasie, le Trouble Neurodéveloppemental du Langage (TDL) est un diagnostic qui s’applique lorsque des difficultés significatives et persistantes dans le développement, l’acquisition et la maîtrise des compétences langagières sont observées chez un enfant, par rapport à ce qui est attendu pour son âge.
Ensemble d’exercices cognitifs (entre autres des exercices de réflexion et de résolution de problèmes) conçus pour mesurer le Quotient Intellectuel. Les tests de QI les plus connus sont les échelles de Wechsler, déclinées pour le tout-petit d’âge préscolaire, l’enfant de 6 à 16 ans, ou l’adulte.
Le WISC V est la cinquième édition du “Wechsler Intelligence Scale for Children”, un test psychologique conçu pour mesurer l’intelligence chez les enfants de 6 à 16 ans. Administré par un psychologue, il évalue notamment la compréhension verbale, le raisonnement visuo-spatial, le raisonnement fluide, la Mémoire de Travail et la vitesse de traitement. Les résultats permettent de dresser le profil cognitif de l’enfant et aident à identifier ses points forts et faibles.
Les troubles anxieux regroupent plusieurs types de troubles qui se traduisent par une inquiétude et une anxiété entravant de manière significative la vie quotidienne : l’anxiété généralisée, le trouble panique, les phobies spécifiques, l’agoraphobie, le trouble d’anxiété sociale et le trouble d’anxiété de séparation. Les troubles anxieux ne sont pas juste de la nervosité passagère : ils persistent jusqu’à devenir, parfois, handicapants. Avec une bonne prise en charge (médicamenteuse ou non), ils peuvent se gérer et se traiter.
Troubles qui résultent d’une difficulté à apprendre, à traiter l’information et à développer certaines compétences comme la lecture, l’écriture ou les mathématiques. Ce terme est souvent utilisé pour regrouper les troubles Dys, le TDAH, etc. À l’inverse de “simples” difficultés d’apprentissage (souvent passagères et dues à des facteurs externes), les troubles de l’apprentissage sont persistants et démontrent un trouble au niveau du fonctionnement cognitif.
➡️ Plus d’informations sur les Troubles de l’apprentissage.
Famille de troubles cognitifs spécifiques et persistants qui peuvent toucher diverses sphères du fonctionnement cognitif. On retrouve principalement la dyslexie (difficulté à lire), la dyspraxie (difficulté à coordonner les mouvements), la dysphasie (difficulté à utiliser le langage) et la dyscalculie (difficulté en lien avec les mathématiques). Il ne s’agit en aucun cas d’une déficience intellectuelle.
➡️ Plus d’informations sur les Troubles Dys.
Troubles du neurodéveloppement (développement des compétences cognitives du cerveau), détectés généralement durant l’enfance, caractérisés par une perturbation du fonctionnement cérébral (cognitif et/ou affectif). Les troubles neurodéveloppementaux impactent de manière significative les capacités d’apprentissage et, dans certains cas, peuvent également entrainer des difficultés au niveau des compétences sociales.
Trouble neurodéveloppemental, présent dès la naissance, qui touche principalement les sphères communicationnelles : interactions sociales, développement émotionnel, comportement adaptatif, etc. Un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) peut se présenter avec ou sans déficience intellectuelle.
Dispositifs intégrés dans les écoles en France pour faciliter l’inclusion des élèves en situation de handicap. Les Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire (ULIS) permettent à ces élèves de suivre, en totalité ou en partie, les enseignements dispensés dans les classes ordinaires, tout en bénéficiant d’un accompagnement spécialisé adapté à leurs besoins. Chaque ULIS est encadrée par un enseignant spécialisé qui coordonne les actions pédagogiques individualisées.
Métaphore utilisée dans le contexte de la douance pour désigner les personnes qui ont un Haut Potentiel Intellectuel (HPI). Popularisé par la psychologue française Jeanne Siaud-Facchin, ce terme sert à évoquer l’idée que chaque individu HPI est unique, avec des rayures qui ne ressemblent à aucun autre. Ce terme pourrait donc être utilisé dans d’autres cadres que le HPI.